Invitée en résidence de création à La Métive dans la Creuse en 2008, Valentine Vermeil poursuit son travail sur la représentation des gestes et des corps. Le contexte rural environnant lui permet d’aller à la rencontre de femmes et d’hommes exerçants des savoir-faire traditionnels.
En référence à la peinture naturaliste du 19e siècle représentant des scènes de la vie paysanne, elle développe Arcanda, le corps vivant, un ensemble de photographies associant des chorégraphies d’activités professionnelles à des paysages du terroir. « Arcander » est un verbe issu du centre de la France (Berry), il signifie faire un travail de manœuvre pénible et peu gratifiant.